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Habitant aux pieds du Hartmannswillerkopf,

je me suis intéressé très jeune à la terrible histoire de cette montagne.

Vous trouverez sur ce site la liste des Bulletins de Liaisons des Amis du Vieil-Armand que je possède (avec l'index de chaque bulletin), certaines photos que j'ai prises lors de mes randonnées sur les flancs de cette montagne chargée d'histoires, quelques cartes postales, des cartes de positions, une carte du champs de bataille et un petit historique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous y trouverez également une page consacrée au Capitaine BELMONT Joseph Ferdinand (11ème BCA) qui fut mortellement blessé sur un piton (Hirtzenstein) de cette montagne.

 

Carte du HWK

 

Histoire du HWK

 

Tandis que les rivalités coloniales et commerciales opposaient les grandes puissances dans le monde, les revendications nationales développées en Europe au XIX siècle explosèrent en 1914. Le continent européen devient alors en gigantesque champ de batailles sur lequel s'affrontèrent des millions d'hommes pendant quatre longues années de guerre.

S'avançant au sud de la plaine d'Alsace, un promontoire du massif vosgien, le HartmannsWillerKopf a été l'un des principaux enjeux des combats qui eurent lieu sur le front des Vosges de 1914 à 1918. De sa conquête allait dépendre le succès d'une offensive française en direction de Mulhouse et de la moyenne Alsace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DES COMBATS MEURTRIERS

Resté ignoré et à l'écart des affrontements qui se déroulèrent à ses pieds en Août 1914, le Hartmannvwillerkopf, ou Vieil Armand, ne révéla sa position de verrou qu'au cours des hostilités. Commencée le 31 Décembre 1914, la lutte pour la possession de cette crête stratégique dominant allait durer pendant 4 ans. Les combats furent particulièrement meurtriers durant l'année 1915 où le sommet changea huit fois de main.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES OUVRAGES DE GUERRE

Plus de la moitié des ouvrages et des installations a disparu par l'action du temps. Mais, même si les fortifications ne représentent plus que le quart de celles existant an 1918, elles emeurent pourtant impressionnantes. Les ouvrages et les tranchés ont exigé un travail et un matériel considérables afin d'assurer une défense infaillible. Ces constructions sont disséminés sur l'ensemble du site et sont de toutes catégories : abris creusés dans la roche, abris en béton armé, en maçonnerie, ou en tôles contrées fortement étayées et supportant une épaisse couche de pierres et de rondins. Les travaux exécutés par les allemands ont été particulièrement délicats car le transport de matériel présentait de sérieuses difficultés, un grand nombre d'ouvrage étant situés sur une pente abrupte.

Au début du conflit, les allemands utilisèrent surtout du fer et du béton tandis que les français privilégièrent les rondins de bois. Mais, les différentes évolutions du front ont permis à chaque partie d'utiliser alternativement le matériel laissé dans le camp adverse.

Eloigné des villages, le HWK s'est toutefois doté d'un réseau électrique qui assurait l'éclairage de la plus grande partie des abris et galeries. De même, de nombreux points d'eau ont été créés dans le voisinage même des premières lignes. Ils étaient alimentés par des sources de la montagne  conduites dans un système de canalisation. Le réseau téléphonique y était également très développé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES OUVRAGE DE PAIX

Classé Monument National depuis, 1921 le HWK est un lieu de souvenir où de nombreux ouvrages rendent hommage à la paix.

La Nécropole nationale et la Crypte.

Le cimetière du Silberloch comporte 1264 tombes identifiées et 6 ossuaires de 64 corps non identifiés. A la tête du cimetière a été construit un vaste parvis carré au centre duquel s'élève l'Autel de la Patrie rendant hommage aux villes ayant aidé financièrement à son édification. Construite  grâce à une souscription nationale la Crypte a été inaugurée en 1932.Le "Comité du Monument National du Vieil-Armand " organise chaque année des cérémonies du Souvenir. L'entrée du Monument est gardée par deux cariatides représentant des archanges, conçues par un célèbre sculpteur du début du XX siècle : A. Bourdelle. A l'intérieur de la Crypte trois autels ont été érigés ; catholique, protestant et israélite. Au centre, une plaque de bronze recouvre les ossements recueillis sur le champ de bataille.

Le monument des Diables Rouges est dédié aux fantassins du 152 Régiment d'Infanterie. Le "Jagerdenkmal " des chasseurs d'élite allemand est couvert de plaques commémoratives. Lacroix du sommet au Harmanswillerkopf, haute de 20 m et large de 5.25 est illuminé. Lemonument du 28ème Bataillon de Chasseurs Alpins rappelle le fait d'arme du 21.1.1915. Lemonument Scheurer , en forme de stèle, a été érigé en mémoire du Porte-drapeau du 15.2.

 

 texte tiré du site : http://cernayregion.ifrance.com/vieilarmand/historique.htm" target="_blank

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue sur l'Hirtzenstein

 

Vous souhaitez venir découvrir ce lieu chargé d'histoires, et vous ne savez pas où loger : contacter Marie-Thérèse MARTY qui vous accueillera avec plaisir et qui vous proposera ses chambres d'hôtes.

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